SiVisPacemParaBellum_3eGM_IC 2024/09/23 Laurent Frédéric Bernard François Lyaudet 1) Si vis pacem, para bellum. Si tu veux la Paix, prépare la guerre. D'autres tournures proches, citées sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Si_vis_pacem,_para_bellum pourraient aussi s'appliquer. Ces notes sont liées au regain de tensions au niveau international : - avec la guerre en Ukraine, qui est déjà une guerre de "bloc", même si chaque bloc n'est que partiellement engagé, - avec la guerre conventionnelle et économique en Afrique, ou ailleurs, - avec les tensions sur ou les occupations des ilôts du pacifique, notamment ceux des Philippines, mais aussi d'autres nations, qui se retrouvent face à une politique du fait accompli par la Chine, - avec en particulier le cas de Taïwan, - dans une moindre mesure, des tensions sur d'autres îles et îlots, avec le (non)-respect de la zone économique exclusive en mer, pour le poisson ou les nodules polymétalliques au fond de l'océan. 2) Un enchaînement de réactions à ces situations nous expose avec une certaine probabilité à une 3e guerre mondiale. 3) Le Christ critique les Pharisiens dont l'extérieur de la coupe est propre, mais pas l'intérieur. En insistant que celui qui fait l'extérieur de la coupe a d'abord fait l'intérieur de la coupe. C'est logique que l'on soit plus contaminé par des microbes dans l'intérieur de la coupe que dans l'extérieur. Le Christ nous appelle à sortir de l'hypocrisie du paraître. Comme je suis un civil, j'en profite aussi pour voir qu'un État qui ne contrôle pas ce qui se passe sur son sol en temps de paix est en mauvaise situation pour mener une guerre. Le but de ce document est donc de lister des objectifs civils situés "à l'intérieur de la coupe", qui sont avec des composantes militaires, ou des impacts militaires. Une certaine nonchalance vis-à-vis du banditisme et de la délinquance n'est clairement pas une option en temps de guerre, tout comme un fort taux de chômage. J'ai essayé de lister des mesures simples et concrètes pour la préparation intérieure de notre pays la France, mais cela s'applique à n'importe quel pays. Pour commencer, voici 3 redites de mesures que j'ai données dans mon article « Pour la chute de Babylone ». a) Depuis quelques années, on a le problème de la shrink-flation. En temps de guerre, la chaîne logistique sur un champ de bataille, ça peut devenir compliqué. Je vous laisse imaginer la scène avec des questions du type « Combien on a de paquets de pâtes de 875 grammes dans notre chargement de 2,5 tonnes ? »... (J'aurais pu/dû écrire « Combien a-t-on de paquets [...] » mais ça sonne moins réaliste ;) :).) Si les paquets ont un poids d'un kilogramme, quasi tout le monde peut répondre 2 500 paquets. Si les paquets ont un poids de 500 grammes, quasi tout le monde peut répondre 5 000 paquets. Si vous êtes un peu doué en mathématiques, vous pouvez répondre qu'avec des paquets de 875 grammes, il y a 2 500 fois 8 septièmes paquets. 2 500 fois 8 ça fait 20 000, par contre diviser par 7, c'est un peu pénible... ;) XD Vous allez me dire qu'il suffit que les grossistes pour l'armée évitent les contenances loufoques, mais en cas de guerre, il y a aussi des réquisitions ou des adaptations très rapides en fonction des besoins et de leur localisation. Ce serait stupide d'avoir des règles précises pour les fournisseurs de l'armée, sans penser que ce soit logique de l'appliquer au grand public sur ce genre de problématiques. La solution est simple. Je vais utiliser le système métrique, chaque pays peut adapter en fonction de son système de poids. Pour résoudre les problèmes de shrink-flation, il suffirait de textes de lois qui disent pour les produits de consommation courante et la vente préemballée : farine, blé, pâtes, riz, semoule, sucre, conserves ou sachets surgelés de légumes ou autres, bouteilles d’eau, etc., les poids entre 250 grammes et 500 grammes sont interdits, les poids entre 500 grammes et 1 kilogramme sont interdits, au delà il faut des multiples de 500 grammes sur ces produits ; les volumes entre 250 millilitres et 500 millilitres sont interdits, les poids entre 500 millilitres et 1 litre sont interdits, au delà il faut des multiples de 500 millilitres sur ces produits. (La vente en vrac n’est pas concernée par la shrink-flation, sauf peut-être indirectement par la taille des sacs fournis dans le magasin.) Pourquoi je ne mets pas de restrictions en dessous de 250 grammes ou 250 millilitres ? Car on finirait par perdre du temps à ergoter, qu’il faut parfois des petites contenances pour les voyages, etc. De même, les produits qui font partie du "superflu" de la société de consommation n’ont pas besoin d’être gérés par des lois de centaines de pages. Personnellement, quand c’est apparu avec les paquets de 875 g de pâtes, de riz ou de semoule, j’ai tout de suite pensé à ce passage de la Bible, Amos chapitre 8 verset 4 à verset 8 : « Écoutez ceci, vous qui écrasez le pauvre et voudriez faire disparaı̂tre les humbles du pays, vous qui dites : « Quand donc sera passée la néoménie pour que nous vendions du grain, et le sabbat, que nous écoulions le froment ? Nous diminuerons la mesure, nous augmenterons le sicle, nous fausserons les balances pour tromper. Nous achèterons les faibles à prix d’argent et le pauvre pour une paire de sandales ; et nous vendrons les déchets du froment. » Yahvé l’a juré par l’orgueil de Jacob : Jamais je n’oublierai aucune de leurs actions. À cause de cela la terre ne tremble-t-elle pas ? Tous ceux qui l’habitent ne sont-ils pas en deuil ? Elle monte, comme le Nil, tout entière, elle gonfle et puis retombe, comme le Nil d’Égypte. » Pour mettre en lumière les risques liés à des contenances arbitraires, il me semble utile de rappeler le fiasco de Mars Climate Orbiter en 1999 : https://science.nasa.gov/mission/mars-climate-orbiter/ Les fusées sont un peu plus compliquées que les problématiques de logistique usuelle, mais une simple différence d'unités de mesures, ce qui revient à un problème de multiplication par une fraction (tiens 8 septièmes...), a conduit à une erreur de personnes très formées/intelligentes. Du coup, dans la logistique classique, il vaut mieux avoir des problèmes plus simples, car les compétences sont un peu plus limitées. b) Toujours dans « Pour la chute de Babylone » : Un autre exemple de mauvais calcul, concernant la France, économiser quelques milliers d’euros sur la construction d’un immeuble en revenant en arrière sur la nécessité d’avoir des rampes d’accès pour fauteuil roulant dans les nouvelles constructions. Alors que l’on sait très bien que cela profite non seulement aux handicapés mais aussi à tout le monde mais pas tout le temps : simplifier/augmenter les possibilités de déménagement (juste pour commencer par l’argument liberté absolue/mercantilisme inversé ;) ), les personnes âgées, blessées (accident, maladie, là aussi quand la personne ne peut plus rester dans son logement même de manière temporaire, il faut bien que des gens le gèrent ; qui ? les services sociaux, les associations, on manque de travail dans ces secteurs ?), les blessés de guerre ? (l’intérieur de la coupe avant l’extérieur). Rappelons que depuis l'Arrêté du 24 décembre 2015 relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d'habitation les choses allaient dans le bon sens : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000031692481 https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/laccessibilite-du- logement Mais il y a eu un retour en arrière en 2018 et 2019, puis à nouveau du positif avec MaPrimeAdapt', de la stabilité pour tout ça serait mieux. Synthèse historique : 1. Loi du 11 février 2005 : Cette loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a été une étape majeure. Elle a introduit des obligations d'accessibilité pour les bâtiments neufs et existants, y compris les logements. 2. Décrets et arrêtés de 2006 à 2015 : Plusieurs décrets et arrêtés ont précisé les modalités d'application de la loi de 2005. Par exemple, le décret du 17 mai 2006 a défini les normes techniques d'accessibilité pour les bâtiments d'habitation neufs. 3. Loi ELAN de 2018 : La loi Évolution du Logement, de l'Aménagement et du Numérique (ELAN) a introduit des modifications importantes. Elle a notamment réduit l'obligation d'accessibilité pour les logements neufs à 20 %, les 80 % restants devant être "évolutifs", c'est-à-dire adaptables facilement en cas de besoin http://accessibilite-universelle.apf.asso.fr/media/01/00/ 3432034135.pdf. 4. Décrets de 2019 : Les décrets d'application de la loi ELAN ont précisé les modalités de mise en œuvre de ces nouvelles obligations. Par exemple, le décret n°2019-305 du 11 avril 2019 a détaillé les exigences pour les logements évolutifs 5. 2020 et après : Depuis 2020, plusieurs ajustements et clarifications ont été apportés pour faciliter la mise en œuvre des nouvelles normes. Par exemple, des aides financières comme MaPrimeAdapt' ont été mises en place pour encourager l'adaptation des logements aux besoins des personnes en perte d'autonomie. Je n'ai que 43 ans (né en 1981). Mais néanmoins je me souviens quand j'étais enfant de vieilles voitures de train et de métro sur certaines lignes, avec des banquettes en bois avec des places réservées pour les gueules cassées de 14-18, les mutilés de guerre, et pour les femmes enceintes. Maintenant, c'est camouflé derrière l'appellation P.M.R. de personnes à mobilité réduite. c) Dans la même idée, il y a les infrastructures critiques nationalisées : autoroutes, ports, aéroports, etc. On voit mal une concurrence libre et non faussée venir réguler quoi que ce soit dans ces domaines. Par contre, sur les questions de souveraineté, ça donne des trucs bizarres : https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/12/30/le-chinois-casil- vend-l-aeroport-de-toulouse-a-eiffage-et-realise-une-grosse-plus- value_6024419_3234.html d) Quelque chose que je n'ai pas déjà écrit me semble-t-il, c'est la crédibilité de notre dissuasion nucléaire. Mon père, décédé en janvier, me disait que les Chinois disaient qu'ils prendraient la dissuasion nucléaire française au sérieux le jour où la France aurait des abris pour sa population en cas de bombardements, y compris avec des bombes nucléaires. Je ne sais pas ce qu'il en est exactement. J'ai par contre constaté lors d'une conférence d'informatique à Moscou en 2008 que leur réseau de métro est un réseau d'abris anti-atomiques, simplement par sa profondeur. Le réseau de métro de Moscou est "spacieux" et il comporte des escaliers mécaniques de très grande hauteur. Cette épaisseur de terre en fait un réseau d'abris anti-bombardements. Là aussi, les choses changent. Je pense que les missiles balistiques modernes doivent pouvoir atteindre n'importe quel point du globe en moins de 30 minutes. Donc, il faut un sacré maillage pour que tout le monde ait le temps de se mettre à l'abris. Avec nos tests de sirène le premier mercredi du mois, on est un peu légers... Pendant la seconde guerre mondiale, les gens se réfugiaient dans les caves. C'est encore une option possible si la bombe n'explose pas juste au dessus, mais un peu plus loin. Par contre, clairement, je n'ai pas connaissance d'un moyen d'alerte rapide qui me demande d'aller dans la cave de mon immeuble, sans traîner. Un simple S.M.S., broadcasté par le réseau cellulaire vers les téléphones présents dans une ou des cellules localisées, avec un numéro court "33111" et un message "Réfugiez-vous à la cave.", pourrait être une option. L'idée du maillage des abris par le métro me semble importante, notamment par l'absence d'ajout de contrainte à la circulation routière. Le tramway est plus plaisant que le métro, les gens voient la lumière du Soleil, on n'a pas besoin de descendre et de monter. Mais, ça bloque une grande surface de sol de manière dédiée. Le métro avec son coût plus important a néanmoins des avantages que le tramway n'aura jamais. Pour ce qui est de l'automatisation des lignes, sans chauffeur, la technologie est déjà au point pour le métro. Elle est dans les projets pour les tramway ou les bus. Néanmoins, le métro peut encore être amélioré par rapport aux effets de souffle. Mon père, qui a fait son service militaire chez les parachutistes, m'avait expliqué la différence entre les grenades offensives et défensives, avec les défensives qui créent une grande zone léthale notamment avec des sous projectiles, sûres uniquement quand on est dans une tranchée ou un bunker et qu'elle explose en dehors, et les offensives qui ont une explosion plus faible mais suffisante pour tuer des personnes dans un bunker, par son effet de souffle, si elle explose dans le bunker. Les chemins de ronde dans les bunkers sont d'ailleurs non linéaires pour casser cet effet de souffles, idem avec les tranchées. Je n'ai pas encore constaté de protections contre les effets de souffle dans les gares de métros où je suis allé. e) Toujours avec la menace de frappes nucléaires, il y a la question de la résilience de notre réseau électrique et des appareils ou véhicules électriques. Une explosion d'une bombe thermo-nucléaire en haute altitude s'accompagne d'une absence de dégâts mécaniques je crois, mais l'impulsion éléctro-magnétique, lors de l'explosion, grille tous les appareils électriques conventionnels sur des centaines de kilomètres. Mon père qui avait toujours des anecdotes me disait que les renseignements américains n'avaient pas compris tout de suite pourquoi sur un MiG abattu, il y avait des vieux transistors à diodes, avant de voir que, de cette manière, l'électronique de cet avion de chasse résistait à des impulsions électro-magnétiques. Mon père m'avait dit que les Américains avaient eux des solutions plus sophistiquées sur leurs composants électroniques. Je n'ai aucun moyen de vérifier ces anecdotes de mon père. Ce qui est sûr c'est que la question de la résilience aux impulsions électro-magnétiques se pose à la fois pour les centrales nucléaires, mais aussi pour les éoliennes et surtout les panneaux photo-voltaïques. Combien peut coûter une installation photo-voltaïque qui résiste et n'envoie pas un surplus trop violent dans le réseau ? Est-ce qu'il est possible de renforcer la résilience de ces panneaux ? Si oui, à quels coûts et avec quel degré d'automatisation ? Il est probable qu'une solution technologique dernier cri, sans intervention manuelle, soit beaucoup plus onéreuse qu'une standardisation de boîtiers de fusibles forte puissance, qui demandent juste un changement du boîtier. (Je pensais à des boîtiers interchangeables de la taille des grosses cartouches de jeux vidéos des années 1990, un peu comme un jeu NeoGeo.) De même, la question est critique pour les voitures récentes gavées d'électronique, et a fortiori les véhicules électriques. Ce serait bizarre que 4 à 5 bombes H en altitude fassent que en France, seuls les vieux diésels continuent à démarrer... Là aussi, des solutions sans maintenance ou avec une maintenance simplifiée à "un changement de cartouches de fusibles" sont nécessaires. Cette problématique est conjointe avec l'effet des tempêtes solaires.